Le 24 novembre 2015
Au moins cinq migrants, qui déclarent être iraniens, se sont cousu les lèvres ce lundi à la frontière gréco-macédonienne pour protester contre le refus de la Macédoine de les laisser passer, le pays ayant instauré un filtrage par nationalité.
Les protestataires font partie d'un groupe d'une centaine de migrants, surtout des jeunes hommes, qui campent depuis vendredi sur la voie ferrée à la frontière, entravant le trafic ferroviaire entre la Grèce et la Macédoine.
"Seulement la liberté", avait écrit en anglais l'un d'entre eux sur son torse. La plupart portaient l'inscription "Iran" sur le front ou le torse.
Au total, selon une source policière, plus d'un millier de migrants des nationalités non acceptées désormais par la Macédoine et la Serbie, qui ne laissent passer que les personnes fuyant des zones de conflit - soit la Syrie, l'Irak et l'Afghanistan - restent bloqués à ce jour près du poste frontière d'Idomeni (Gevgelija pour la Macédoine).