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Dieudonné et la cause palestinienne

Transmis par Ola Al depuis Visceral le 21 novembre 2013

Mettons cartes sur table. J’ai fait parti des sempiternels soutien à Dieudonné, et il y a encore quatre ans, je participais à l’organisation de sa venue dans ma ville d’origine. Je n’ai jamais soutenu, et ne soutiens toujours pas, le fait d’interdire Dieudonné de jouer ses spectacles. Pour un certain nombre de jeunes, Dieudonné a même pu être source, à une époque, de prise de conscience politique en abordant et en dénonçant, avec humour, les dérives de la politique française et internationale.

Lorsque nous parlons du cas Dieudonné, la question israélo-palestinienne n’est jamais loin.

Son exclusion du monde médiatico-politique a débuté, notamment, au lendemain de son sketch chez Fogiel où il caricaturait un colon israélien. Encore aujourd’hui, les références à Israël ne manquent pas. Paradoxalement (ou peut-être pas), plus je prenais place, notamment, dans le mouvement de solidarité avec la Palestine, et moins je soutenais Dieudonné.

Une colère légitime

Dieudonné, lorsqu’il ironise sur la politique dans ses spectacles, aborde des thèmes très différents : dérive de la classe politique française, hypocrisie diplomatique…

La concurrence des mémoires est un des premiers piliers « humoristico-politique » de Dieudonné. Un thème qui, à première vue, semble légitime, ou du moins, demeure un sujet de débat.

Pierre Tevanian, dans un article intitulé Un négationnisme respectable, relève la manière dont les propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz qui ne seraient qu’ « un détail » de l’histoire ont entraîné une condamnation unanime de l’ensemble de la classe politique française ainsi que du monde associatif et du corps enseignant.

À l’inverse, l’historien Max Gallo, fréquemment invité sur les plateaux télés, déclarait à propos du rétablissement de l’esclavage et de la traite négrière par Napoléon, ainsi que de son interdiction au territoire métropolitain aux « nègres et autres gens de couleur » : « Cette tache, car c’est une tache, est-ce que c’est un crime contre l’humanité ? Peut-être, je ne sais pas ».

Ces propos furent réitérés, et Gallo n’a eut à affronter ni la justice ni la désapprobation du monde politique et associatif.

Il en va de même, souligne Tevanian, pour « la colonisation, dont le caractère intrinsèquement criminel est largement nié ou minimisé, aussi bien dans la culture de masse que dans les programmes scolaires ».

Lire la suite :
http://visceraoul.wordpress.com/2013/11/21/dieudonne-et-la-cause-palestinienne/

Tag(s) : #Divers Faits
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